Les Nez en l’Air
La première et pas la dernière à la Pelle
Le Marsellois Alain De Ly est le premier à s’inscrire dans la catégorie motos ancienne cette année. Un nouveau plateau dans un village où l’on ne parle pas uniquement de voitures anciennes mais plutôt de patrimoine roulant. Alain De Ly manie l’humour. « Combien de motos anciennes avez-vous ? » « Pas beaucoup, juste 8. Mais vous savez j’ai des potes qui en ont trente ». Le Marsellois sera au guidon d’une BSA Gold Star A10 de 1957 et d’une cylindrée de 650 cc. Et comme d’autres, il était de la partie en 2023 mais en spectateur, « il y a une association qui se démène pour faire vivre le village. Il faut participer. En plus avec les potes nous allons souvent manger des huîtres à la Pelle ».
Une belle Italienne à la Pelle
Philippe Blaizeau sera au départ de la Ronde des 27 heures au guidon d’une moto Italienne assez rare en France : Une Gilera B300 extra de 1963. « C’est une moto qui a été démilitarisée », explique le Pérignacien. Son propriétaire l’a acquise en 2021, « j’ai changé quelques condensateurs et remis des carbus d’époque. La consommation de cette moto est d’environ 3,5 litres aux 100 km. Avec les anciens carbus c’était plus de 8 litres. Avec un réservoir de 19 litres je vous laisse imaginer ». Avec d’autres passionnés de deux roues, Philippe Blaizeau était venu exposer sa moto lors de la première édition des 24 heures, « là j’ai décidé de m’engager. Le concept est sympa. Ce n’est pas de la compétition et ce n’est pas dangereux. On ne risque pas de casser la machine. Je me donne encore 10 ans pour rouler. Je vais profiter de ces 24 heures comme du Tour Poitou-Charentes à motos anciennes en septembre prochain ».
En voisine à la Pelle
C’est une belle Italienne de la commune d’Esnandes qui vient de s’engager pour les 24 heures des 24 et 25 août prochains. Une Moto Guzzi V65 Lario de 1984 et d’une cylindrée de 650 CC. Son propriétaire Jean Loizeau, nous avait promis quelques mois en arrière être des nôtres pour cette seconde édition des 24 heures. « Bon, elle pisse un peu l’huile, démarre sur un seul cylindre à froid, mais je suis confiant. Ça va le faire », assure Jeannot.
Une histoire de famille à La Pelle
Après le papa Marc Da Silva et la doyenne pour le moment des 24 heures, sa Buick type 26-51 de 1926 et son moteur de 4,5 litres de cylindrée, c’est au tour du fiston Jimmy de s’inscrire à cette seconde édition de la Ronde. Là aussi le modèle ne peut laisser de marbre : une Ducati 900 MHR. « MHR c’est pour Mike Hailwood Replica, la réplique de la moto du pilote de courses des années 70 », confie Jimmy Da Silva. Ce dernier roule au quotidien en deux roues dont 4 sont de collection, « je suis un fan des Ducati et ce moteur bicylindre 90 qui me parle vraiment ». Quant à la tenue du pilote les 24 et 25 août prochains, « je cherche le costard qui va bien ». Reste sa motivation, « je travaille à Marsilly. J’ai remarqué les bidons place des Carrelets et les bancs installés récemment au port de la Pelle. Je trouve ça tellement cool qu’une petite association puise faire vivre ce genre de manifestation à laquelle je me devais de participer ».
Elle va filer à l’anglaise à la Pelle
À quelques heures de la clôture des engagements de cette seconde édition des 24 heures de la Pelle, c’est une très belle Velocette Venom de 1968 et d’une cylindrée de 500 CC que nous accueillons sur le plateau « Les Nez en l’air » : Cabriolets, découvrables, motos, side-cars, cyclos d’avant 1994. Une très belle machine issue de la collection du Dompierrois Daniel Ovens qui vient enrichir la grille de l’évènement et qui porte à quarante le nombre d’engagés. Ils n’étaient que 23 l’année passée. La petite bête qui gratouille et qui monte, qui monte !