Sportives
Un équipage 100% féminin
La Ligurienne (Saint-Sauveur-d’Aunis Charente-Maritime) Chloé Ingremeau et la Monégasque Charlotte Picard, sont les premières à s’engager dans l’édition 2024 des 24 Heures de La Pelle. Charlotte avait déjà participé en 2023 au volant d’une Fiat 500 de 1973 bénéficiant d’une préparation Abarth. Malheureusement la Monégasque originaire de la Charente-Maritime avait dû abandonner suite à une panne d’allumage. Cette année elle fera équipe avec Chloé Ingremeau, dont le papa n’est autre que le directeur de l’épreuve. Pas de passe-droit pour autant, pour cet équipage sympathique, premier à ouvrir le bal des inscriptions et également premier entièrement féminin. Les deux jeunes femmes s’engagent sur le plateau des sportives.
Une Chappe et Gessalin pour se mettre au vert
Alexandre Bourdeau et sa compagne Cécile ont décidé d’engager cette Chappe et Gessalin (CG) C 1300 cc de 1973, pour les 24 heures 2024. Ce modèle rare, est une voiture issue d’une véritable passion familiale. « C’est la septième que j’ai restaurée avec mon père Michel. Lui au total en avait fait 9 », explique Alexandre. Michel Bourdeau qui a couru en compétition de 1972 à 1975, a été le fondateur de l’Amicale CG en 1982. Il en a été président durant une quinzaine d’années. Cette voiture seconde à s’inscrire dans la catégorie sportive sera raccord avec l’évènement à deux titres. Chappe et Gessalin ont été les précurseurs de l’Alpine, avant de prendre leur indépendance. Ensuite la couleur du modèle emmené par Alexandre et Cécile. Un vert en parfaite adéquation avec notre label Carbone 24 imaginé et développé par Eric Langevin. « J’ai découvert votre évènement grâce à ma mère Nathalie qui y était venue en spectatrice l’année passée. J’adore ce genre de manifestation où on peut se faire plaisir et côtoyer des passionnés », conclu Alexandre Bourdeau.
Une 4 cv qui en a sous le capot
En 2023, Sylvie et Patrick Barrutaud étaient passés en visiteur au volant de leur roadster Smart lors de la première édition des 24 heures. Le couple est passionné du patrimoine automobile. « J’ai restauré de nombreuses motos, scooters et voitures », confie Patrick Barrutaud. Parmi elles, une Renault 4 cv de 1957, « c’est un modèle sport luxe ». L’auto est une seconde main qui a été restaurée à trois reprises. Le dernier chantier a concerné une grosse préparation du moteur, « il est équipé d’une culasse de Dauphine Gordini. La pipe d’échappement est une Volcan Jean Vinatier, ancien coureur des 24 heures du Mans auxquels il avait notamment participé au volant d’une 4 cv en 1950 ». À noter que la 4 cv a servi de base de développement de la future Berlinette au travers du modèle A106, « c’était la même plateforme et le même moteur préparé à l’identique que la mienne ». Patrick Barrutaud s’est inscrit dans le plateau des sportives anciennes. Avec pour état d’esprit, « faire revivre le patrimoine dans un esprit d’époque ».
Les évadés de la Pelle
L’acteur Patrick McGoohan, alias Numéro 6, l’a rendu célèbre dans la série Le Prisonnier. Oui nous aurons bien une Lotus Seven inscrite dans la catégorie sportive de cette seconde édition des 24 heures de la Pelle ! À son volant, le couple Marsellois Dominique et Daniel Marconnet. Ce dernier était venu en spectateur en 2023, « l’an dernier, lors de la 1ère édition, le caractère convivial et festif de cette manifestation originale. J’avais donc décidé de m’y associer en 2024 soit en tant que bénévole pour aider l’organisation, soit comme participant à condition bien sûr de pouvoir disposer d’un véhicule correspondant à l’esprit de la manifestation. Et il se trouve qu’une Lotus Seven de 1983 m’a été proposée par un membre de ma famille et j’ai donc bondi sur l’occasion». Le sympathique couple de Marsellois assure que leurs tenues seront dans l’esprit des 24 heures : vintages et ludiques. À noter que Dominique et Daniel sont les parrains de deux équipes venues de Tours et d’Angers.
Ça va golfer à la Pelle
La passion n’attend pas le nombre des années. C’est ainsi que pourrait se résumer celle qui anime ce sympathique et jeune couple de Saint-Jean-d’Angély, Anaïs Monard et Guillaume Laurent. Si à 23 ans Anaïs a jeté son dévolu sur les Françaises, sa moitié de deux ans son aîné est quant à lui un fan de Volkswagen Golf : « J’en ai 10 ! » Dont certains modèles particulièrement rares comme cette Golf 2 Country, « c’est une vraie 4X4 et le dimanche je l’exposerai ». Car la veille dès 15 heures Anaïs et Guillaume s’élanceront sur le plateau des sportives au volant de leur bombinette, une Golf 3 VR6 de 1992, « moi j’aurai ma combinaison Volkswagen et Anaïs sa combinaison Peugeot. En fait celles que nous utilisons en course de côte ». Malgré tout les Angériens ont bien compris, qu’il ne s’agissait pas d’une course, mais juste d’une ronde, « c’est la passion qui nous a menés vers vous. Et lorsque nous avons vu le programme, nous n’avons eu aucune hésitation. Nous nous sommes dit : on y va ! »
Le renard de la Pelle sera de nouveau à l’affût
Danik Chevreau revient à la Pelle, accompagné de son frère Gérard au volant cette fois d’une Matra Bagheera de 1976. Affûtés comme des vieux renards, les deux compères étaient repartis l’année passée avec le trophée des 24 heures. Il trône depuis fièrement dans le garage de Danik entièrement dédié à la marque Simca sur le port de Lauzières. « Les 24 et 25 août nous reviendrons avec, pour mieux le ramener à la maison », ne cache pas Danik. Des intentions clairement affichées, tout comme d’ailleurs la couleur de la nouvelle monture des deux frères. Un vert qui n’est pas sans rappeler notre label Carbone 24, dont nous expliquerons la démarche très prochainement. Danik et Gérard se sont inscrits dans la catégorie des sportives anciennes.
Seize soupapes à la Pelle
Il n’y en aura pas une de plus ou de moins sur la Clio 16 S, de Thomas le Marsellois et de Vincent le Pérignaciens. « L’année dernière mon oncle de Haute-Savoie était venu en vacances à Marsilly au moment des 24 heures. C’est lui qui m’en a parlé en fait », explique Thomas. Ce dernier est passionné de GTI, Clio Williams et autres 16 soupapes. « Vincent c’est mon meilleur pote. Il a été le témoin de mon mariage. Tous les deux ont retapé des voitures qui nous ont fait rêver lorsque nous étions minots », poursuit le Marsellois. Pour le moment et afin de parfaire leur tenue, le binôme de copains et à la recherche de tee-shirts Renault Sport. Leur Clio 16 S fera partie du plateau des sportives anciennes.
Une seconde étoile à la Pelle
Après Isabelle Detable-Raimbault et Georges Raimbault et leur Mercedes 190 en populaires, c’est au tour des Marsellois Océane Blanchard et Thibaud Rabiller d’engager leur Mercedes 190 de 1988 sur le plateau des sportives de la Ronde des 24 heures. À 26 ans, le Marsellois possède déjà pas mal de voitures anciennes. Mais son kiff absolu, reste le modèle 190 de la marque Allemande à l’étoile, « j’ai une deux litres carburateurs de 1988, une 2 litres injection de 1987 et une 2,3 litres de 1989 ». En 2023 Thibaud est allé aux 24 Heures du Mans classic en spectateur, « j’en ai pris plein les yeux ». Sur les réseaux sociaux, le passionné a créé une communauté qui regroupe déjà près de 1 500 membres. Le 12 mai dernier Océane et Thibaud ont été primés pour leurs déguisements lors du rallye à énigmes « Sur les traces de Simenon ». À coup sûr, les tenues de ce sympathique couple seront de nouveau raccord avec son véhicule les 24 et 25 août prochains.
Ça va piquer à la Pelle
Claude Petit était venu participer à la première édition des 24 heures en 2023, en compagnie de son ami Jérôme Piquenot, au volant d’un utilitaire Citroën Tube HY. Le vice-président de l’Automobile club de la Charente-Maritime revient cette année dans la catégorie sportive avec sa superbe AC Cobra modèle Pilgrim de 1974 et de 3,5 litres de cylindrée. Dans une ambiance du célèbre constructeur de bolides Carroll Shelby, Claude Petit partagera les 24 et 25 août prochains le volant de sa superbe auto avec Julien Pavageau.
Gare à elle à la Pelle
Lors de la première édition des 24 heures en août 2023, Ludovic Jouy avait remporté l’épreuve en famille avec l’équipe des célèbres « Hirondelles de Lauzières ». Il revient de nouveau en famille les 24 et 25 août prochains avec une Matra Murena de 1981, propulsée par un moteur 1 600 cc. Ludovic partagera son volant avec son beau-père, le Paulo la science de la marque Simca : Danik Chevreau. Gare à eux, un duo de choc qui devrait faire une nouvelle fois des étincelles.
Du « hors norme » à la Pelle
« C’est une voiture hors normes réalisée par des ingénieurs aéronautiques ». C’est ainsi que le Marsellois Philippe Brizard qualifie sa Saab 900 cabriolet de 1991 équipée d’un moteur de deux litres de cylindrée. Comme beaucoup de nouveaux participants cette année, Philippe était venu en observateur en 2023 lors de la première édition des 24 heures, « j’ai été séduit par l’idée de pouvoir rouler et de papoter avec les participants. Ça plus ça, ont fait que j’ai décidé de m’inscrire. En plus ça participa à l’animation du village ». Et de confier avec beaucoup d’humour, « les 24 heures du Mans ont du souci à se faire ». il se pourrait bien que les 24 et 25 août prochains que Philipe se partage le volant de sa belle Suédoise avec ses fils Gauthier et Arthur. À noter que le Marsellois vient également d’adhérer à l’association des 24 heures et souhaite se joindre à nous lors de nos fameuses « réunions de chantier », dominicales à la terrasse éponyme.
La dolce-vita à la Pelle
La voiture de Fabrice Laget est aussi belle que l’est son histoire, « cette voiture est dans la famille depuis 1994. Mon grand-père avait la même qu’il a transmise à mon père. Suite à un accident elle a été déclarée irréparable ». Mais l’histoire ne s’arrête pas là, « un copain de mon père lui a dit qu’il connaissait un garage en Italie à Cunéo qui refaisait les mêmes Lancia Fulvia 1 300 cc. » La boucle était donc bouclée avec ce modèle qui pourrait être inscrit dans notre Ronde les 24 et 25 août aussi bien en sportive qu’en populaire. Comme la plupart des inscrits, le Vendéen Fabrice Laget, vient pour, « l’ambiance, retrouver des passionnés, le côté vintage et festif ».
Elle va rugir à la Pelle
Il devait venir avec une MGB. Mais un retard de contrôle technique a obligé le Rhétais Guy Majcherczyk de déclarer forfait. Enfin pas tout à fait, pour ce passionné de véhicules anciens, voire atypique, « je serai bien au départ de cette seconde édition des 24 heures, mais au volant de ma Peugeot 205 GTI 1 600 cc de 1990 ». Particularité de cette icône du fleuron de l’automobile française : sa conduite à droite pour le modèle de Guy Majcherczyk. Ce qui pourrait bien arranger son propriétaire dans la chicane réservée en partie aux photographes de la place des Carrelets les 24 et 25 août prochains. À l’inverse celle de la rue des écoles sera plus difficile à négocier. Mais bon ce n’est qu’une ronde et non une course.